SSD M.2 : DRAM ou pas DRAM, telle est la question.

Vous vous apprêtez à acheter un nouveau SSD et vous vous sentez un peu perdu face aux termes techniques ?

Pas de panique, on décrypte pour vous la différence entre les SSD avec et sans DRAM, et on vous aide à choisir le modèle qui correspondra le mieux à vos besoins. La DRAM. Faut-il encore s’en soucier en 2024 ? C’est la question à laquelle on va tenter de répondre.

Retour aux bases : qu’est-ce que la DRAM dans un SSD ?

Imaginez un SSD comme une immense bibliothèque remplie d’étagères (la mémoire flash NAND). Pour retrouver un livre (une donnée), il faut un catalogue (la table de correspondance). La DRAM, dans un SSD, joue ce rôle de catalogue ultra-rapide. Elle stocke les informations essentielles sur l’emplacement des données, permettant un accès quasi instantané. Sans DRAM, le SSD doit chercher l’information directement dans les étagères, ce qui prend plus de temps.

Les avantages de la DRAM : la performance avant tout

Les SSD avec DRAM offrent des performances supérieures, notamment pour les tâches impliquant de nombreux accès aléatoires, comme le lancement d’applications, le chargement de jeux ou l’édition vidéo. La DRAM agit comme un cache ultra-rapide, anticipant les besoins de l’utilisateur et réduisant les latences. En clair, tout est plus fluide et réactif

Le revers de la médaille : le coût et la consommation

L’intégration de puces DRAM augmente le coût de fabrication des SSD, ce qui se répercute sur le prix de vente. De plus, la DRAM consomme un peu plus d’énergie, un facteur à prendre en compte pour les ordinateurs portables.

L’arrivée des SSD sans DRAM : une alternative viable ?

Ces dernières années, les SSD sans DRAM ont gagné en popularité. Grâce à des contrôleurs plus performants et à des techniques d’optimisation intelligentes, ils parviennent à offrir des performances honorables, voire excellentes dans certains cas. Ils utilisent notamment le Host Memory Buffer (HMB), une technique qui permet d’utiliser une partie de la RAM de l’ordinateur comme cache. Lors de l’initialisation, le SSD et le système d’exploitation négocient et allouent une petite portion de la RAM système pour être utilisée comme HMB. Cette allocation est généralement de l’ordre de quelques dizaines de mégaoctets (par exemple, 32 Mo, 64 Mo).

La mémoire vive à la rescousse

Pour le HMB, le choix de la mémoire vive devient crucial. Une mémoire vive performante, comme le kit CORSAIR VENGEANCE DDR5 32Go (2x16Go) DDR5 6000MHz CL30 où sa version RGB, avec ses timings serrés et sa haute fréquence, offre une bande passante considérable et une latence réduite. En allouant une partie de cette mémoire vive véloce au SSD via le HMB, on lui offre un véritable coup de fouet. L’impact est particulièrement sensible sur les tâches impliquant de nombreux accès aléatoires, comme le lancement d’applications ou les jeux vidéo. En résumé, si vous optez pour un SSD NVMe sans DRAM, ne négligez pas la qualité de votre mémoire vive. Un kit performant comme le CORSAIR VENGEANCE DDR5 peut transformer un SSD potentiellement limité en une véritable bête de course. C’est un peu comme donner du Red Bull des ailes à votre stockage.

Pourquoi privilégier un SSD avec DRAM avec une mémoire vive moins performante ?

Lorsque votre système dispose d’une mémoire vive (RAM) moins performante (par exemple, une DDR4 avec des fréquences et des latences moins élevées), la bande passante et la réactivité globale du système peuvent être limitées. Dans ce cas, s’appuyer sur le Host Memory Buffer (HMB) pour compenser l’absence de DRAM sur un SSD devient moins efficace. Si cette RAM est déjà limitée en performances, elle ne pourra pas fournir au SSD la bande passante nécessaire pour compenser efficacement l’absence de DRAM.

Alors, DRAM ou pas DRAM ? Le verdict

Au final, la question de la DRAM dans les SSD M.2 en 2024 n’est pas aussi tranchée qu’on pourrait le penser. Loin d’être obsolète, la DRAM conserve son avantage indéniable en termes de performances brutes, particulièrement pour les utilisateurs exigeants qui manipulent des fichiers volumineux, lancent des applications gourmandes ou jouent à des jeux AAA. Pour ces derniers, investir dans un SSD avec DRAM reste un choix judicieux, synonyme de fluidité et de réactivité accrues.

Cependant, l’essor des SSD sans DRAM, couplé à l’évolution des technologies comme le HMB et l’amélioration constante des contrôleurs, redéfinit les règles du jeu. Ces SSD, plus abordables, s’avèrent être d’excellentes alternatives pour un usage quotidien, bureautique ou multimédia. L’astuce, on l’aura compris, réside dans l’optimisation du reste de la configuration. Une mémoire vive performante, comme la Corsair Vengeance DDR5, devient alors un allié de taille, capable de compenser l’absence de DRAM et de transformer un SSD sans DRAM en une solution étonnamment véloce.

En somme, le choix entre DRAM et sans DRAM dépend avant tout de vos besoins et de votre budget. Si la performance absolue est votre priorité et que votre budget le permet, un SSD avec DRAM reste le choix optimal. Si vous recherchez un bon rapport qualité-prix pour un usage courant, un SSD sans DRAM couplé à une bonne RAM fera parfaitement l’affaire. L’important, c’est de comprendre les compromis et les synergies entre les différents composants pour optimiser au mieux votre configuration. Et maintenant, à vous de jouer

Samsung SSD 990 Pro.

Format de Disque : M.2.
Format M.2 : 2 2280.
Interface : M.2 – PCI-E 4.0 4x
Dissipateur thermique : Non
Capacité : 1 To
DRAM : Oui
Taille du cache : 1 Go
Vitesse de lecture jusqu’à : 7450 Mo/s
Vitesse en écriture jusqu’à : 6900 Mo/s
Prix sur Amazon : 115,00€ *

Crucial P3 Plus SSD.

Format de Disque : M.2
Format M.2 : 2. 2280.
Interface : M.2 – PCI-E 4.0 4x
Dissipateur thermique : Non
Capacité : 1 To
DRAM : Non
Vitesse de lecture jusqu’à : 5000 Mo/s
Vitesse en écriture jusqu’à : 3600 Mo/s
Prix sur Amazon : 71,99€*.

*Note importante : Les prix et la disponibilité des SSD peuvent varier. Il est conseillé de consulter les offres actuelles sur Amazon et d’autres revendeurs avant de prendre une décision.