l’État du Montana a adopté une loi qui interdit l’utilisation de TikTok. Motivée par les inquiétudes suscitées par le potentiel soupçon de surveillance du gouvernement chinois sur les utilisateurs de l’application. Le gouvernement américain accuse ByteDance propriétaire de TikTok d’entretenir des liens étroits avec les autorités chinoises.
TikTok intente un procès contre le Montana, affirmant que l’interdiction violait le Premier Amendement. Et soutient que l’interdiction est une violation des droits à la liberté d’expression. Affirmant également n’avoir aucun lien avec le gouvernement de Pékin.
L’affaire est toujours en cours, mais un juge fédéral a temporairement bloqué l’interdiction de prendre effet. Le juge a statué que TikTok avait de bonnes chances de réussir sur ses revendications au titre du du non respect premier Amendement. Qui garantit aux personnes de pouvoir s’exprimer librement.
Le verdit du tribunal aura des implications pour l’avenir de TikTok aux États-Unis. Si le réseau social chinois remporte son procès, cela pourrait créer un précédent rendant plus difficile pour les États d’interdire l’application. Cependant, si l’État du « big sky country » réussit, cela pourrait ouvrir la voie à d’autres pour interdire l’application chinoise.
Le gouvernement américain suit également de près cette affaire. Celui-ci envisage d’interdire le média social chinois purement et simplement, mais il n’a pas encore pris de décision. L’issue de cette affaire pourrait influencer la décision de l’administration américaine
En conclusion:
L’affaire en cours entre TikTok et l’État du Montana met en évidence les débats et les préoccupations autour de la sécurité des données et de la liberté d’expression. Alors qu’un juge fédéral a temporairement bloqué l’interdiction de TikTok au Montana, l’issue de cette affaire aura des implications importantes pour l’avenir de TikTok aux États-Unis. Et pourrait influencer les décisions du gouvernement américain concernant l’application. Cette affaire met en lumière les enjeux croissants liés à la surveillance gouvernementale, la protection et de la vie privée. Ainsi que les limites de la réglementation des plateformes en ligne dans le paysage numérique moderne.
Rappelons toutefois que si une entreprise chinoise peut faire valoir ses droits à la liberté d’expression aux Etats-Unis ou en Europe… l’inverse n’est pas possible. Au pays de Xi Jinping la liberté d’expression et les droits de l’homme n’ont pas voix au chapitre.
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